أسترالية ملاحقة بتهمة ارتكاب الفاحشة في بيروت


M I, une jeune Australienne devait être présentée aujourd’hui devant la justice libanaise pour adultère. Alors que la jeune femme risque la prison, sa famille semble plutôt contente.

En juillet dernier, M I, originaire de Sydney et en vacances au Liban depuis le 20 juin, a été convoquée par la police à Tripoli (Liban-Nord) où elle rendait visite à son nouveau petit ami. La jeune femme, mère de deux enfants de 6 et 9 ans, s’était récemment séparée de son mari, indique The Guardian.

Elle a expliqué à la presse qu’elle était sur le point de rentrer en Australie, où elle est née et a grandi, quand la police libanaise lui a annoncé qu’elle était accusée d’adultère. “J’ai reçu un appel m’informant que moi-même et mon partenaire étions la cible d’accusations et que nous devions nous rendre à la police”, a expliqué la jeune femme.

En liberté mais privée de passeport, M I, 29 ans, doit comparaître devant un juge aujourd’hui à Tripoli.

Le département australien des Affaires étrangères et du commerce a confirmé au Guardian qu’il portait assistance à une Australienne à Beyrouth. Si plusieurs éléments tendent à faire penser Mme Issa et/ou son mari sont au moins d’origine libanaise, les autorités australiennes, interrogées par le Sydney Morning Herald, n’ont pas voulu confirmer que la jeune femme a la double nationalité.

Dans une vidéo postée par le Daily Telegraph, la jeune femme affirme que c’est son mari qui a porté plainte contre elle auprès des autorités libanaises. Elle précise qu’après dix ans de mariage, son époux avait décidé d’enregistrer leur union au Liban. Elle affirme aussi avoir quitté son mari en septembre 2013 ; son époux lui évoque une séparation en avril 2014.

Quant au frère de la jeune femme, il estime que M I mérite son sort. “Elle mérite ce qui lui arrive”, a déclaré à radio Macquarie Ahmed, rapporte The Guardian. “Ce qu’elle a fait est mal. Quand on voyage dans un pays, il faut en respecter les lois”, a-t-il développé dans les colonnes du Daily Telegraph. “C’est (l’adultère) contre notre religion et contre la loi libanaise. En tant que famille, nous l’avons répudiée. J’espère qu’elle va pourrir en enfer”, ajoute-t-il.

Selon la charia, une femme doit être séparée ou divorcée depuis 12 mois avant de pouvoir se marier à nouveau, affirme son frère, 33 ans. Pour obtenir un divorce en Australie, les conjoints doivent avoir vécu au moins 12 mois séparément, précise le Guardian.

Si les accusations d’adultère sont retenues contre elle, Mahassen Issa pourrait être condamnée à six mois de prison.

Alors qu’elle se trouvait au Consulat d’Australie mercredi soir, Mme I a déclaré au Daily Telegraph avoir très peur. “Je panique totalement et je n’ai personne vers qui me tourner. Ma famille m’a répudiée. Nous avons reçu des menaces, mon partenaire a reçu des menaces”, a-t-elle dit, soulignant avoir peur de ne plus voir ses enfants. “Je n’ai jamais vu les prisons libanaises et espère ne pas les voir, car je n’ai rien fait de mal. (…) J’espère que le gouvernement australien pourra me permettre de rentrer chez moi”, a-t-elle encore dit.

L’orient le jour

شاهد أيضاً

في رثاء الحاج طلال شرارة (أبو علي)

قم أيها الحبيب! رد هذا التراب عن وجهك وحدثنا فنحن لم نودعك كما الزوجة والأبناء …